Tesseha'lla Arc : Opening 2
[OS] Un toutou, deux toutous, trois toutous... - par Lady Colette
Suivons Colette dans une de ses
journées :
« Colette,
debouuuuuuuuuuuuuut »
Quoi que… Voila Raine qui
vient la réveiller en hurlant comme tous les matins. Clignant des yeux, elle se
réveille doucement au son de la jolie voie de leur chère professeur.
« Bonjour Luky,
comment ça va ce matin ? Ohhh t’es beau mon toutou, oh oui »
Généralement, pendant
qu’elle fait cela, Lloyd et les autres préfèrent la laisser tranquille. Ils ne
veulent pas savoir ce que ça fait de subir le courroux de Colette quand on la
dérange en train de s’occuper d’un chien. Pendant le petit déjeuné tout est
normal, et pour une fois ce matin la jeune élue n’a rien casser. Petit dej
expédier, notre chère blondinette sort sur la place du village, armée d’un
grand sac d’où se dégage une odeur quelque peut désagréable. Et devinez ce
qu’il y a dans ce sac ? Des croquettes à chiens !! Exactement, Colette va
passez sa matinée à nourrir les chiens errants, les non errants aussi
d’ailleurs, du village. Elle leur a tous donné un nom. Tous !! Ils sont plus de
quinze. Si vous lui demandez elle vous dira tous leurs noms. Un jour Lloyd s’y
est tenté. Il a failli mourir sous l’avalanche de noms débiles et choupinoux.
Il y a par exemple : Chipie, Calin, Momi, Scouik (lui niaque tout le monde,
d’où son nom), Lulu, Malice, Rondouillard, Blacky… ect comme cela jusqu’à ce
qu’elle vous ait dit tous leurs noms et que vous ayez donné votre avis sur tous
leurs noms.
Le midi généralement elle
le passait avec le groupe, le seul moment de la journée où elle ne pensait pas
à ces toutous. Les repas se passaient tranquillement, sauf quand Raine décidait
de cuisiner. Généralement tous essayaient de l’en empêcher, tous sauf Colette.
Colette était bien la seule « folle » à aimer ce que préparait Raine.
Elle affirmait, Raine à ses côtés, que sa cuisine était un tout nouveau type,
et que bientôt on ne ferait plus que de ça. Généralement dans ces moments là
tous les autres les regardaient, horrifiés. Priant Martel pour que cela
n’arriva jamais. Souvent, les repas qui se commençaient comme cela finissaient
avec Lloyd qui volait au travers de la pièce. Pourquoi ? Car c’était le seul
inconscient à oser émettre une remarque sur la manière de cuisiner de notre cher
professeur. Il finissait donc, comme à chaque fois, à recevoir le pied de Raine
dans son cher arrière-train. Dans ces moments là, l’atmosphère s’allégeait,
oubliant le repas affreux, ne restait que le fou rire provoqué par la
correction administrée par la demi elfe.
L’Après midi, elle et
Lloyd sortaient s’entraîner un peu. Ils croisaient beaucoup de monstres
sauvages. A chaque fois Lloyd paniquait tellement qu’on l’entendait hurler
jusqu’à l’autre bout du pays. Hé vous savez pourquoi ? A cause de Colette ? Oh
oui !!! Encore… Hé bien, l’élue n’étant pas une fille « normale », dès
qu’elle voyait une créature qui ressemblait de prés ou de loin (la plupart du
temps de tréééééééés loin) à un chien, elle courait vers elles et voulait les
câliner. Elle a failli plusieurs fois se faire manger. Oh à chaque fois qu’elle
était de dos et qu’un monstre commençait à vouloir en faire son repas Lloyd se
précipitait vers elle pour la protéger, mais, Colette, ne se doutant de rien,
avançait et finissait par se casser la figure ce qui lui évitait de finir en
casse-croûte. Par contre c’était autre chose pour Lloyd car, se retrouvant à la
place où se trouvait l’élue juste avant, il finissait généralement entre les mâchoires
du monstre et, criant de douleur et de fureur, finissait généralement par le tuer
et en ressortait avec les vêtements en loques que son meilleure ami, Génis,
recousait en soupirant.
Le soir, Colette le passait, après manger, à
câliner Luky. Au début, ses amis avaient essayé de la persuader de faire autre chose,
mais Colette avait piqué une crise mémorable, qui s’était finie dans un mur.
Oui c’est de là que viennent les trous en forme humaine dans les murs de
l’auberge. Elle passait et repassait en gloussant :
« Lukyyyyyyyyyyyyyyy,
Luky luky lukyyyy, mon chien chien d’amouuur, Oh oui tu est mignon !!! »
Lady colette : Pour une fo…
arg *se fait virée par Colette*
Colette : *s’adressant aux
lecteurs* Il est mignon Luky Heinnn !!!!
Lady colette : *regard noir,
attrape Colette par le col et la ligote sur une chaise.* : Toi laisse-moi finir
! Je disais pour une fois je suis d’accord avec toi Lloyd !!
[OS] Ici et ailleurs - par Lady Colette
Je chemine donc, seule avec moi-même sur le sentier du destin. Je ne sais pas ce que je cherche mais je sais que je le trouverai. Vers la tombée de la nuit j’arrive en vue d’un village. Je vais pouvoir me reposer. Le village est accueillant et chaleureux. Les passants me saluent comme une personne normale et non comme la grande Elue. Je me dirige vers l’auberge, à l’intérieur plein de gens heureux, riant aux éclats. J'y entre et me dirige vers l’aubergiste, une dame bedonnante mais avenante. Elle me donne une chambre et me propose de venir me restaurer. J’accepte gentiment, un peu timide. C’est la première fois que je suis aussi seule. Cela me change mais me fait du bien. M’asseyant à une table à part, je balaye la salle du regard. Il y a ici des personnes de tout âge et de tout milieu social. Je mange en silence avant d'aller me coucher. Alors que je m'apprête à monter, l’aubergiste me hèle, me disant que si je reste jusqu’à demain soir il y a la fête annuelle du village. Je décide donc de rester.
Pour une fois je ne me réveille pas aux aurores mais profite d’une bonne grasse matinée. Vers dix heures je daigne enfin me lever et aller prendre mon petit déjeuner. La salle est vide, je discute donc avec l’aubergiste. Puis je passe ma journée à me balader dans le coin et flâner dans le village. J’en profite aussi pour allez chez un couturier et faire réparer mes habits. Cela faisait quelques jours que j’avais un accro dans ma robe et rien pour la rapiécer.
Le soir venu je me dirige vers la place du village pour la fête. Je me suis achetée une robe pour l’occasion ce qui est rare. Sur la place est installée une grande rangé de tables, dans un coin, la partie cuisine, et au milieu une grande place de danse. La soirée commence doucement, le vent est frais dans la chaleur de la nuit. De ma place je vis un jeune homme m’observer. Qui est-ce je n’en sais rien. Lorsque la nuit tombe et que la fête bât son plein, je décide d’aller voir si quelqu’un veux danser avec moi. Ce n’est pas moi qui vais au « public » mais lui qui vient à moi. Le jeune homme en question me propose de danser. J’accepte. Il est… gentil. Mes cheveux valsent dans l’élan de la danse, mon cavalier est un très bon danseur. Un peu plus grand que moi, cheveux châtain foncés, ébouriffés, un sourire charmeur. Je sens ses mains sur mon dos, fermes mais douces. Je frissonne. Tout cela est nouveau pour moi. La chanson devient plus lente, mon charmant cavalier se rapproche de moi et me murmure à l’oreille :
- Je m’appelle Colette, et vous ?
- Je m’appelle Lyam »
Je me réveille le lendemain dans mon lit à l’auberge. Je ne sais pas comment j’ai fait pour rentrer mais j’y suis parvenue. Je me prépare. Il est temps que je reprenne mon voyage. En me levant je vois sur la table de nuit une lettre. Elle est signée de Lyam. En repensant à cette soirée je m’empourpre. Alors comme ça je n’ai pas rêvé. Il m’a laissé son adresse, il espère que l’on se puisse se revoir. En descendant je laisse à l’aubergiste une mission. Remettre ma réponse à Lyam. Elle accepte. Je lui ai écrit que j’espérai le revoir mais que j’avais une mission. Je lui explique en détail, mettant à la fin que j’espère que mon statut d’Elue ne change en rien sa vision de moi.